Avec l’essor du tourisme mondial, certaines destinations populaires subissent une pression intense due au sur-tourisme. Ce phénomène soulève des enjeux écologiques, sociaux et économiques, tout en appelant à des mesures concrètes pour préserver l’équilibre entre attrait touristique et durabilité.
Qu’est-ce que le sur-tourisme ?
Le sur-tourisme se produit lorsque le nombre de visiteurs dans une destination excède sa capacité à les accueillir de manière durable. Ce phénomène peut être un cause de nuisances comme la saturation des infrastructures (transports surchargés, hébergements insuffisants…), la dégradation de l’environnement (pollution, surconsommation de ressources naturelles, destructions des écosystèmes locaux), ainsi qu’une pression sur les habitants (hausse des loyers, nuisance sonore, détérioration de la qualité de vie).
Il est possible d’identifier 4 principales causes du sur-tourisme. La popularité des destinations rend parfois certains lieux victimes de leur succès (certaines villes comme Venise ou Barcelone sont un exemple en attirant des millions de visiteurs chaque année). En plus de la popularité des destinations, celles-ci sont plus facilement accessibles avec la multitude de choix de vols low-cost (en Europe principalement) et les plateformes de réservation qui facilitent l’accès à des lieux qui jadis se trouvaient reculés. Une autre cause du sur-tourisme, le marketing et l’influence des réseaux sociaux amplifie l’attrait pour certains endroits en valorisant ses atouts à travers des photos et des vidéos. Enfin, l’absence de régulation est aussi une cause importante de ce phénomène. Un manque de politiques publiques pour limiter les flux touristiques peut exacerber le problème.
A chaque problème sa solution ?
Certains endroits (des îles, des régions, des villes, des lieux naturels ou d’histoire, des monuments historiques,…) mettent en place des solutions pour faire découvrir leurs atouts et profiter du tourisme en évitant le sur-tourisme.
Parmi les solutions identifiées, la gestion des flux touristiques arrive en premier. Elle passe par la limitation du nombre de visiteurs par jour sur certains sites et l’instauration de systèmes de réservation préalable. Ensuite, le développement du tourisme durable. Certains lieux encouragent les pratiques écoresponsables chez les voyageurs et font la promotion de destinations moins connues. Aussi, l’implication des habitants dans ces solutions aide à éviter le sur-tourisme. Certaines villes ou régions ont créé des comités locaux pour gérer les impacts du tourisme et redistribuer les bénéfices économiques du tourisme vers les communautés locales. Enfin, certains optent pour la régulation stricte. Des taxes touristiques sont mises en place pour financer la préservation des sites. Dans certains cas, la zone touristique exerce même un contrôle des plateformes de location saisonnière.
Le sur-tourisme provoque bien souvent de mauvaise expériences, tant pour les touristes que pour les locaux, ainsi que des désagréments pour la zone touristique concernée (écologiquement, perte d’identité et de sa culture,…) mais la mise en place de solutions adaptées au lieu en question permettent souvent de répondre à ces problématiques, qui ne sont pas d’aujourd’hui.
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